Description

Le mot francophone peut désigner une personne dont le français est la langue maternelle ou un.e locuteur.ice de la langue française. Cependant, au Canada, ce mot se réfère à plus que seulement la langue parlée. Francophone est souvent relié aux concepts d’identité, de communauté, et d’héritage. Pour reconnaître une personne en tant que Francophone parfois, c’est possiblement la langue que la personne utilise le plus souvent pour parler, lire, écrire et penser ou l’identité peut également déterminée par la langue la plus souvent utilisée à la maison. Le fait d’être Francophone peut également simplement signifier qu’une personne parle couramment le français. Alors, qu’est-ce que cela veut dire d’être Francophone au Canada ?

En plus, si on ajoute la complexité de vivre dans un pays fédéré où il existe plusieurs communautés francophones y compris les Acadien.ne.s, les Franco-Ténois.es, les Franco-Albertain.e.s, les Fransaskois.es et les Franco-Manitobain.e.s (parmi d’autres), il faut commencer à poser la question de l’appartenance. Ces communautés ont forgé des identités distinctes dans leur provinces et dans une ère où l’assimilation vers l’anglais est la tendance. Pour survivre et même commencer à s’épanouir, il faut poser la question de l’appartenance. Les personnes qui sont nées dans ces communautés, est-ce qu’elles s’en sentent parties ? Les personnes qui arrivent issues de l’immigration ? Les personnes qui ont terminé l’école d’immersion française ? Les personnes qui n’ont pas la langue française comme leur langue maternelle, est-ce qu’elles peuvent trouver sa place ? Si oui, comment ?

Afin que les personnes s’épanouissent, se sentent chez elles dans leur communauté, se sentent accueillies et acceptées dans les endroits qu’elles fréquentent, et pour être mentalement fortes et heureuses, elles ont besoin de sentir de l’appartenance. Nous devons aider les personnes à bâtir des infrastructures civiques, des associations et des stratégies qui favorisent le bien-être collectif dans les communautés.

Alors dans ce webinaire, on pose les questions : Quels sont les moyens pour créer un sentiment d’appartenance dans la francophonie canadienne ? Comment définissons-nous une communauté à travers la langue ?

Ce webinaire s'inscrit dans le cadre de nos conversations visant à amplifier le mouvement en faveur d'une stratégie pancanadienne pour bâtir l'appartenance qui centre les voix de toutes et tous dans les conversations sur la qualité de vie.

Modérateur

Dr Chúk Odenigbo, Directeur conseil - Évaluation de l’impact, Institut Tamarack

Le Dr Chúk Odenigbo (PhD) (il/le) est directeur-conseil de l’évaluation de l’impact à l'Institut. Artisan du changement au Canada, sa formation formelle comprend l'environnement, la chimie, la santé publique et la géographie médicale. En plus de son parcours académique, Chúk se penche sur ses expériences vécues en tant qu'homme noir et francophone issue du milieu minoritaire (parmi d’autres) afin d’informer son travail dans les domaines de l’environnement, de changements climatiques et de santé publique. 

Orateurs.rices

Géorgie Gagné, artiste, auteure, activiste, consultante et professionnelle bilingue du secteur public

Géorgie  Gagné (elle/la) est une artiste, auteure, activiste, consultante et professionnelle bilingue du secteur public se spécialisant dans le développement communautaire, la construction de solidarité et la sensibilisation publique. Ayant un héritage franco-québécois et cri, Zakary porte fièrement ces identités autochtone, transféminine et francophone.

Présentement, Zakary occupe le poste de lead aux communications et à la membriété au réseau Enchanté, elle est membre du Comité d’éducation autochtone du CEPEO et du Limestone District School Board. Elle est chroniqueuse radio à Radio-Canada. Elle est récipiendaire du prix Boréal Inclusion 2024, offert par la FCFA, et du prix Saphir 2023, offert par la Fondation Franco-Ontarienne. Au cours de son parcours, Zakary a occupé le poste de vice-présidence et de présidence de l’organisme FrancoQueer et elle a eu l’honneur de collaborer avec des dizaines d’organismes de partout au pays.

Claudya Leclerc, Chargée du projet, Jeunes Leaders des Relations Saines

Claudya Leclerc (elle/la) est une jeune femme francophone de la Colombie-Britannique. Claudya est diplômée de la faculté des sciences de la santé de l’Université Simon Fraser, elle est formée comme éducatrice à la santé sexuelle et en prévention de la violence sexualisée chez les enfants et adolescents. Claudya est également une membre active de la communauté francophone locale et nationale. En étant la présidente du conseil d’administration du Conseil jeunesse francophone de la Colombie-Britannique (CJFCB) et la vice-présidente du bureau de direction de la Fédération jeunesse canadienne-française (FJCF), Claudya saisit les implications socio-culturelles d’un programme jeunesse desservant les adolescents francophones en contexte minoritaire, surtout en ce qui concerne l’engagement jeunesse, la santé sexuelle, l’intersectionnalité et l’inclusion.

Blanche Monabeka, Intervenante jeunesse, Jeunes Leaders des Relations Saines

Blanche Monabeka (elle/la) est une franco-britanno-colombienne et congolaise, née à Montréal. Elle a complété un baccalauréat en psychologie et counselling à Kwantlen Polytechnic University et présentement, elle fait une maîtrise en counselling à Yorkville University. Avec des années d’expérience avec les jeunes dans les communautés du Grand Vancouver, elle est passionnée d’aider les jeunes à accomplir leurs objectifs éducatifs, développer leur confiance en soi et améliorer leur santé mentale. Elle est maintenant intervenante jeunesse pour le projet Jeunes Leaders des Relations Saines chez Réseau-Femmes. Blanche est Youth Advocate à UNICEF Canada, en plus des projets communautaires dans la région de Vancouver, incluant étant élue au conseil d'administration du Conseil jeunesse francophone de la Colombie-Britannique, représentante au conseil de direction de la Fédération jeunesse canadienne-française (FJCF), et d'autres engagements. 

Michael Akinpelu, Professeur agrégé, La Cité universitaire francophone à l’Université de Regina

Michael Akinpelu (il/le) est professeur agrégé à La Cité universitaire francophone à l’Université de Regina où il enseigne la sociolinguistique. Ses champs d’intérêt portent principalement sur l’aménagement linguistique et le développement durable en milieu multilingue, la vitalité des minorités linguistiques, l’approche sociolinguistique à l’enseignement et à l’apprentissage du français langue seconde/étrangère, ainsi que sur la francophonie et l’immigration.